Pourquoi avons nous fait le choix de l'Agriculture Biologique ?
- pour respecter le sol, sa fertilité biologique et physique.
- pour conserver la biodiversité
Quand nous arrachons une parcelle de vignes, nous la laissons environ 8 années en jachère sur laquelle nous semons des plantes qui vont aider le sol à se régénérer : luzerne, trèfle, vesce, phacélie appelés aussi "engrais vert", tournesol....
Ces îlots de verdure semi-sauvages servent en outre de refuges et de garde-manger à de nombreux petits animaux, oiseaux et insectes très utiles pour les vignes à proximité.
Cette rotation de culture réduit efficacement la prolifération des "mauvaises herbes" et permet, par une meilleure santé du sol, de lutter préventivement contre les maladies.
(photos de jachères à venir)
- pour préserver notre santé, celle des riverains, celle des consommateurs et celle des générations futures
Les études à ce sujet sont nombreuses.
L'INSERM admet aujourd'hui q'un lien certain existe entre pesticides, cancers et maladies neurologiques. (cf aussi les travaux du Pr Belpomme et du Dr Seralini)
Parkinson a été reconnue maladie professionnelle pour les agriculteurs dans un décret de mai 2012.
Concrètement :
- zéro désherbant, mais des labours et griffages superficiels dans les vignes, des jachères sur 7 ou 8 ans
- zéro engrais chimique, mais des fertilisants organiques, des composts certifiés Bios, ou des engrais verts
- zéro pesticide, insecticide, fongicide de synthèse mais des produits de traitements certifiés Bios, des macérats de plantes, des huiles essentielles
Pour aller plus loin :
Depuis sa création en 2010, nous sommes adhérents à la Charte Biocohérence, plus exigeante que la Charte Bio européenne.
En effet, la nouvelle réglementation bio de 2009 interdit aux pays européens qui le souhaitent d’être plus exigeants que cette réglementation. Par contre, elle les autorise dorénavant à tolérer des pratiques moins contraignantes (mixité bio/non bio dans les fermes, semences non bio, pas d’obligation de lien au sol pour les volailles et pour les porcs…). Ce qui génère des risques
de fraudes ou de fautes et introduit un manque de transparence pour les consommateurs.
Nous ne voulions pas d’une bio au rabais et permissive, comme le suggère le cahier des charges européen. Nous voulions revenir à l’engagement des pionniers de la bio, celui de nos parents en 1963 et 1970.